Je suis assis à mon bureau et, par la fenêtre, je vois ce gros cumulus en face de moi. Il entouré du bleu le plus pur que m’offre le ciel. Mon Nikon, posé à côté de moi sur son beau trépied tout neuf, me fait comprendre qu’il y a peut-être quelque chose à faire. Je défais l’attache rapide du trépied, remplace le 35mm 1:1.8 à focale fixe par mon 18-140mm 1:3.5-5.6 et fonce dehors.
Je choisis de ne mettre aucun filtre ND ou polarisant et de shooter main libre en mode P. Je fais confiance à mon reflex, si je dois apporter des modifications, ce sera en post-prod avec Darktable ou The Gimp (je suis très logiciels open source).
« Le ciel par-dessus le toit, si bleu, si calme… » disait Verlaine. En fait, c’est un petit peu plus compliqué.
Le ciel est l’étendue visible au-dessus du sol depuis la surface de la Terre, de l’horizon au zénith, dans laquelle on peut observer les mouvements réguliers des astres. Le ciel est à la fois l’atmosphère terrestre, dans laquelle volent les oiseaux et courent les nuages, et la sphère céleste, au-delà de la perception de la distance, que l’on désigne par métaphore comme une voûte immense.
Le ciel est aussi un élément de la mythologie dans la plupart des cultures humaines. Les Anciens se figuraient le ciel comme solide et le représentaient par une figure d’homme tenant à deux mains un voile déployé au-dessus de sa tête.Les Gaulois avaient peur que le ciel leur tombe sur la tête.Le ciel est encore souvent représenté orné des signes du zodiaque issus de la mythologie grecque et qui sont liés aux croyances de l’astrologie.


On a tous, un jour été allongés dans l’herbe, les yeux scrutant les nuages et ils ne sont pas longs à reconnaître, ici un visage, là un cheval qui se cabre… Pure illusion, bien sûr, que génère notre cerveau et à laquelle les psychologues ont même donné un nom : la “paréidolie”. Les spécialistes soulignent que notre perception est en fait altérée par nos propres attentes et prédispositions, c’est d’ailleurs le but principal du célèbre test de Rorschach, où un patient dit ce qu’il voit dans des taches d’encre. Ses réponses éclairent ainsi le thérapeute sur divers aspects de sa personnalité et de son état d’esprit.


Le cumulonimbus est un nuage que tout le monde a déjà pu observer. Il est souvent associé à des phénomènes météorologiques violents comme les fortes averses, la foudre, ou la grêle. Il est très volumineux et prend des formes toutes en rondeurs et riches en couleur. L’imagination fera le reste. Plus haut dans mon « Ciel d’enfer », je vois sur la gauche un profil de visage, peut-être un homme à la barbe blanche avec une épaisse chevelure, blanche elle-aussi. Peut-être un dieu qui surveille les Enfers, qui sait ?



En fait, les nuages ne sont qu’un ensemble visible de minuscules particules d’eau liquide ou de glace, ou les deux à la fois. Ils peuvent se former aussi avec des particules liquides non aqueuses ou des particules solides, provenant par exemple de vapeurs industrielles, de fumées ou de poussières, et là, nous en sommes directement les responsables.
Laissons donc les nuages au ciel et rendons le ciel aux nuages, et comme le chantait si merveilleusement le grand poète Jacques Higelin :
Tombé du ciel à travers les nuages, quel heureux présage…..
Pour info, toutes les photos ont été réalisées en mode P, ouverture f/5.6 à f/10, vitesse 1/400 à 1/1600, 100 ISO de rigueur. J’ai juste forcé un peu les contrastes pour appuyer et mieux matérialiser les formes.
Votre commentaire